Chacun a ses petits tracas. Certains en ont des plus gros que d’autres, mais un tracas reste un tracas et quelques fois,prendre la peine d’écouter ceux des autres ou encore mieux, raconter les nôtres de manière superficielle peut nous ramener à l’essentiel et nous faire apprécier notre petit panier de bonheur que trop souvent l’on croit percé. Car quand se compare on se console et on apprécie.
Exemple : L’histoire des 5 livres que Pierrette a pris pendant ses vacances a bien fait sourire Amélie qui elle en a perdu 15 en se battant contre un cancer (quelle a d’ailleurs gagné), tout comme le terrible mal de dents, qui donne à la face à Mario l’apparence d’un lutteur sumo, a fait trembler le drain que Jérôme vient de se faire poser suite à un grave accident de moto tellement il a ri en voyant arriver son vieux chum tout défiguré. Ou encore l’aventure de Line qui, dans le métro, a perdu à la fois son portable, la face et sa crédibilité de femme responsable a permis à Jacinthe d’oublier, pendant quelques minutes, qu’elle se trouvait aux soins palliatifs à attendre la suite.
Nos petits tracas sont souvent dérisoires face au destin troublant de certaines gens, alors il faut simplement les raconter avec un brin de folie, une certaine légèreté, s’en servir pour faire sourire et ensuite passer à autre chose. Un petit tracas ça change pas notre monde, mais si ça peut faire du bien aux autres, si ça peut faire sourire alors allons s’y, racontons le!
Voilà c’est tout ce que j’avais à dire! C’est vendredi quand même.