L’amitié au féminin c’est wow, fragile et quelquefois … compliqué. Chacun à sa propre histoire, son propre vécu.
Mes plus grandes blessures je les ai vécus en amitié. Oh ne vous inquiétez pas, je prends ma part de responsabilité. Je ne suis pas l’amie parfaite, J’ai du caractère, je prends beaucoup de place, je parle fort, mais je ne suis pas hypocrite, c’est ma force. Tu veux savoir; alors, demande et je te dirai. Ce que tu vois c’est ce que je suis. Je suis faite de joies, mais de peines aussi, je suis capable de m’excuser et de pardonner, mais faut pas abuser.
J’ai vécu une peine d’amitié. Le genre de peine que tu ne comprends pas, la pire, celle où tu te fais abandonner sans comprendre, car sans aucune explication. Avec le recul je vous dirais que te faire fermer la porte au nez et ne pas savoir pourquoi c’est la pire des situations. Pas d’indices, pas de notes, aucune discussion possible, rester sur ta faim ce n’est pas logique surtout à l’âge adulte. L’amitié au féminin c’est quelques fois décevant.
J’ai aussi vécu la perte d’amitié. Ma meilleure amie, celle qui depuis 28 ans me complétait, s’est éteinte à mes côtés, tout doucement, et ce fut la fin. La douleur est encore très présente. Le manque d’elle aussi. Dorénavant je poursuivrai avec un trou au cœur car l’irremplaçable n’est plus. L’amitié au féminin c’est quelques fois déconcertant.
Et la vie continue. D’autres viendront prendre place, ou tout simplement laisser une trace. Il y a celle qui fait du bien, celle qui fait rire, réfléchir, il y a celle qui nous pousse à nous surpasser. Celle avec qui on boit le vin et il y a celle qui va! Les autres je n’en veux plus, celle qui quitte sans s’expliquer, celle qui te regarde de haut et te fait signe juste quand elle a besoin, celle qui prend, siphonne et oublie de donner … terminée. Je garde les meilleures … pour la fin !
L’amitié au féminin m’a blessée, m’a fait grandir, mais m’a surtout appris à me faire confiance et à m’accepter telle quelle!