Ce n’est pas croyable. L’hiver a été long, froid et dur, le printemps n’en mène pas large, et l’été, on n’en parle pas encore. Ce n’est pas facile on est fait fort en Abitibi, mais là y’a des limites, le moral cherche du renfort, notre linge d’hiver est usé à la corde et des sandales avec des bas c’est vraiment, mais vraiment pas … confortables. Alors je me dis qu’est-ce que je pourrais bien écrire de beau et surtout de positif pour combler ce manque … et tout ce qui m’est venu à l’esprit c’est cette petite phrase : se cuisiner du bonheur.
Cuisiner pour oublier, pour se stabiliser l’émotion, pour se récompenser d’être si patient, pour se réparer. Cuisiner pour se réchauffer le dedans.
Alors voilà ma recette pour ce vendredi floconneux.
Sortez votre imagination et vos couleurs. Mettez votre musique préférée (en attendant la partie de hockey) et si vous êtes confortable, oubliez le livre de recettes et laissez-vous aller. Faites entrer l’odeur dans la maison et en plus, si vous partez le four vous aurez la chaleur.
Tout se joue souvent devant le fourneau, car, quoi de plus réconfortant qu’une bonne bouffe, une coupe de vin et une ou un ami pour compléter le tableau. Ça calme le dedans et remet la vie à sa place. Alors, nettoyez votre imagination, votre plan de travail, ajustez votre tablier et GO! Amusez-vous et cuisinez-vous du bonheur!