Toutes plus différentes les unes des autres, les mamans d’estrades existent depuis longtemps, depuis toujours même.
Elles sont toujours là, partie après partie, et, le temps d’une saison, elles se rallient, elles s’unissent. Certaines sont pétillantes, attachantes, d’autres colorées, ricaneuses et tapageuses. Sans oublier, la farceuse, la chialeuse, l’hystérique, la p’tite comique, la silencieuse, la placoteuse. Un beau mélange et au final, de nouvelles amitiés.
Elles sont fières de leurs petits et l’expriment haut et fort et, je l’avoue, c’est tout à leur honneur. Elles sont toujours fidèles au poste et se donnent à fond. Elles chantent, crient, babillent et encouragent. Certaines font des arrêts spectaculaires pendant que d’autres expliquent leur point de vue à l’arbitre, ou reprennent le contrôle en étirant subtilement le haut de leur corps, pour aller elles-mêmes compter le fameux but. À la fin d’une partie, elles sont totalement vidées, épuisées (et quelques fois épuisantes).
Ces femmes intenses partagent toutes la même passion soit de voir leur petit Sidney Crosby personnel lever la coupe. Mais pour la majorité, car elles sont réalistes quand même ces mamans-là, lever la coupe se résume tout simplement à lever, ensemble, leur coupe … de vin !
Les temps changent, les petits joueurs grandissent, mais les mamans d’estrades demeurent et ça, c’est réconfortant.
Finalement, merci aux petites bêtes vigoureuses et attachantes qui se battent pour une rondelle, de permettre ainsi aux mamans, leurs mamans, d’afficher leur belle folie !