La fin d’un triste été

Quand la masse a pris  toute la place, quand l’intruse a détruit tout ce qui restait à détruire et quand son fragile petit corps épuisé a lâché, elle n’a eu d’autres choix que d’abdiquer.

La guerrière n’irait plus à la guerre.

À la fin d’un triste été, la guerrière est tombée, elle a quitté la scène.  C’était en août 2015, il y a 3 ans …  déjà.

Longtemps je me suis sentie vidée, abandonnée, ne sachant plus comment continuer …  si seule. J’étais  troublée, déstabilisée, déçue, oui, la vie quelques fois ça déçoit.

Puis, doucement elle est revenue, s’est faufilée dans mes veines et a réactivé ma ligne de vie.

Elle s’est acharnée à vouloir réparer, à vouloir me reconquérir. Elle a commencé par colorer une journée,  ici et là, puis, elle a sorti le grand jeu en m’offrant un petit paquet d’amour, puis un deuxième, puis surprise, une étoile, et oui une autre. Pourquoi pas !

Une étoile croche, décousue, pleine de mystères et d’obstacles, qui me donnera du fil à retorde, ça j’en suis pleinement consciente (les étoiles se suivent, mais ne se ressemblent pas et c’est tant mieux), mais une étoile, pour moi.

Alors voilà, avec le temps j’ai fini par pardonner à la vie. Je fais mon possible pour poursuivre dignement la route. J’essaie de la parsemer de positivisme, de douceur, de projets, d’éclat de rire et, question d’épicer la sauce,  j’ajoute un peu d’angoisse, pourquoi pas, mais je poursuis, même sans elle, en attendant notre réunion, car c’est ce qu’elle aurait voulu.

La vie est mystérieuse et quelquefois elle peut aussi être courte. Alors vivons la pleinement, maintenant, chacun à sa façon, chacun avec ses couleurs, chacun avec le respect qu’il se doit car c’est ainsi … qu’ira la vie !

thelma

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