Il y a de cela pas très longtemps, je me suis permis d’aller mal, aussi mal qu’il se peut. Le top du aller mal.
J’étais fatiguée, déprimée, paranoïaque, névrosée, angoissée. Alors j’ai pleuré ma vie, tapé sur les coussins et probablement sur les nerfs de mes amies, celles qui osaient encore m’approcher.
Je me suis rongé les ongles et les cuticules au sang, massacrée ma grosse face, j’ai passé la journée en pyjama, pas pris ma douche, oublié le peigne, le maquillage et… j’ai dormi toute nue dans le placard!
J’étais détestable, pas parlable, mal engueulée. Inintéressante, probablement possédée du démon, et j’ai marché main dans la main avec la folie.
Voilà! C’était … il n’y a pas longtemps. Eh oui, il y a des moments comme ça ou il faut accepter que rien ne va plus et se laisser aller (peut-être pas autant que ça, mais bon je suis un peu excessive). Je me suis permis d’aller mal et croyez-moi ça m’a apaisée!
Maintenant je fais comme si de rien n’était et je poursuis jusqu’à ce que … la névrose me rattrape !