Il y a cette espèce de lourdeur qui s’attarde … qui flotte autour de nous et qui nous remplit les poumons d’angoisse, de stress, d’incertitude et d’attente ! Le sens-tu ?
C’est étourdissant. Ne fais pas ceci, ne va plus là, fais plutôt comme ça mais pas trop longtemps, porte le masque, lave tes mains, respecte la distance et reste à la maison. Barrage, couvre-feu, télétravail (ça c’est si tu as encore un travail) et la peur de ne plus rien retrouver du « comme avant ».
On en perd nos repères, notre boussole et à certains moments, la boule. On est de plus en plus fragile, impatient, méfiant, irritable et fatigué. On se surveille, on se trahit, on s’attaque à coup de mots. La mèche a raccourci, le respect a pris l’bord, on conspire, on triche et on s’en fiche. L’humain est viré fou! Même les plus solides finissent par craquer.
Mais que nous arrive-t-il ?
Pendant ce temps … le temps passe. Il va, il ne nous attend pas et poursuit son chemin. Il ne regarde pas en arrière et ne reviendra pas pour s’excuser de nous avoir fait perdre du temps, oh non, c’est comme ça, le temps avance, sans regret, sans retour et c’est tout.
Alors, armons-nous de patience, de tolérance et goûtons à ce que nous avons à notre portée, on se prive assez comme ça et même si c’est peu, profitons des petites douceurs. Allons skier, patiner ou simplement marcher, mangeons une bonne poutine pleine de bons gras et buvons une p’tite bière avec ou sans alcool, car oui, on va probablement encore devoir faire des efforts et tenir le coup un certain temps ou un temps incertain, et en attendant la suite, essayons de rester positif et prenons soin les uns des autres.
Et, si je peux me permettre une petite remarque positive à Monsieur mon premier ministre,
« Merci Monsieur mon premier, de nous avoir redonné nos coiffeuses, il s’en est fallu de peu pour … »